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Ana Brandusescu

Ana Brandusescu

L’expertise d’Ana Brandusescu réside dans les technologies civiques, les données ouvertes et les droits numériques. Sa présence à Montréal et au CRIEM amène une perspective internationale sur les dimensions économiques, politiques et sociales des technologies émergentes dans la ville.

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Suivez Ana BrandusescuĚýsur le Web : Ěý´ĄĚýĚý´Ą Ěý´Ą

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ana.brandusescu [at] mcgill.ca (Courriel)

Recherche  : Gouvernance de l’IA

En tant que professeure praticienne de la Fondation McConnell au CRIEM depuis 2019, Ana Brandusescu mène une Ă©tude sur la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA). Cette recherche exploratoire vise Ă  examiner les flux d’investissements publics en IA Ă  travers l’écosystème, la politique et le financement de cette technologie au Canada et Ă  MontrĂ©al – cela dans le but de mieux comprendre ses implications socio-Ă©conomiques. En dĂ©cembre 2019, elle a Ă©crit un Ěýsur l’IA responsable,Ěýen rĂ©ponse Ă  l’opacitĂ© de la technologie pour beaucoup de ses utilisateur·rice·s, motivĂ©eĚýpar les intĂ©rĂŞts de l’industrie.ĚýEn mars 2021, elle a publiĂ© le rapport intitulĂ© « Artificial intelligence policy and funding in CanadaĚý: Investissements publics, intĂ©rĂŞts privĂ©s ».

Ěý

Rapport : Politique et financement de l’intelligence artificielle au Canada

Les technologies de l’intelligence artificielle (IA) prennent uneĚýimportanceĚýgrandissante dans notre quotidien, entraĂ®nant des consĂ©quences politiques et socioĂ©conomiques Ă  long terme. Le dĂ©veloppement et l’utilisation de l’IA bĂ©nĂ©ficie d’appuis Ă  la fois publics et privĂ©s. Les gouvernements soutiennent l’IA parce qu’elle promet une croissance Ă©conomique, un avantage militaire et la rationalisation desĚýfonctionsĚýde travail grâce Ă  l’automatisation.ĚýLe gouvernementĚýdu Canada investit massivement dans l’IA, avec des engagements de financement de l’ordre de milliards de dollars.ĚýDepuis leĚýmois d’aoĂ»tĚý2020, un total deĚý1,1 milliard $ĚýenĚýcontributions gouvernementalesĚýa Ă©tĂ© accordĂ© Ă  travers le Canada. Des investissements gouvernementaux supplĂ©mentaires de 1,2 milliard $ ont Ă©tĂ© annoncĂ©s publiquement dans la province de QuĂ©bec. Ă€ MontrĂ©al, on rapporte plus de 2 milliards $ d’investissements privĂ©s.Ěý

Le pouvoir rĂ©side dans les rĂ©seaux de financement et d’investissement; pourtant, l’accès public Ă  ces rĂ©seaux est notoirement difficile. La prĂ©sente recherche exploratoire entame un examen des flux d’investissement public dans l’IA. L’accès aux flux financiers constitue une porte d’entrĂ©e pour mieux comprendre les dĂ©cisions prises Ă  huis clos. Des milliards de dollars des contribuables vont Ă  l’IA.ĚýComment le gouvernement canadien construit-il l’économie de l’innovation dans le cadre de l’IA?ĚýPour rĂ©pondre Ă  cette question, des documentsĚýetĚýjeux de donnĂ©esĚýpublics ont Ă©tĂ© analysĂ©s, puis complĂ©tĂ©s par des entretiens de recherche semi-dirigĂ©s et la participation Ă  des rĂ©unions et des Ă©vĂ©nements publics.ĚýEntre mars et juin 2020,Ěýl’auteureĚýa menĂ©Ěý52 entretiensĚýde recherche avec desĚýexpert·e·sĚýbasé·e·sĚýau Canada. Les personnes interviewĂ©es incluent desĚýreprĂ©sentant·e·sĚýdu gouvernement, desĚýchercheur·euse·sĚýet analystes de l’industrie, des juristes, desĚýpraticien·ne·sĚýdu secteur Ă  but non lucratif, desĚýdĂ©fenseur·euse·sĚýdes droits de la personne et des universitairesĚýtravaillantĚýdans le domaine deĚýl’IAĚýou dans des secteurs connexes. Le rapport vise Ă  informer lesĚýdĂ©cideur·euse·sĚýpolitiques, lesĚýchercheur·euse·sĚýet lesĚýreprĂ©sentant·e·sĚýde la sociĂ©tĂ© civile.Ěý

Le rapport examine : l’écosystème de l’IA au Canada; les politiques et le financement de l’IA; et l’IA au QuĂ©bec et Ă  MontrĂ©al. Puisqu’une grande partie de l’IA relève du secteurĚýprivĂ©, il convient de se demander de quelle façon l’économie de l’innovationĚý– et, par extension,Ěýl’élaboration des politiques publiquesĚýen matière d’IA –Ěýest influencĂ©e par des intĂ©rĂŞts et des pouvoirs privĂ©s.ĚýLa recherche rĂ©vèle les rĂ©sultats suivants :Ěý

  1. Les investissements publics dans les technologies de l’IA profitentĚýavant toutĚýau secteur privĂ©,ĚýoĂą le financement gouvernemental de l’IA va principalement Ă  l’industrie et au milieu universitaire adjacent Ă  celle-ci.ĚýĚý
  2. MĂŞme si le Canada possède une politique fĂ©dĂ©rale en matière d’IA, il n’y a pas de stratĂ©gie gouvernementale dans ce domaineĚýpour les agences et dĂ©partements gouvernementauxĚýĂ  l’ordreĚýfĂ©dĂ©ral, provincial ou municipal.ĚýĚý
  3. Des entreprises liĂ©es Ă  des violations des droits de laĚýpersonne peuvent seĚýprĂ©qualifierĚýen tant que fournisseurs gouvernementaux de l’IA,Ěýet s’engager Ă  effectuerĚýl’Évaluation de l’incidence algorithmiqueĚýduĚýGouvernement du Canada.ĚýĚý
  4. La concentration du pouvoirĚýprocureĚýdesĚýavantages Ă  une poignĂ©e d’entitĂ©sĚýavec desĚýressources financières, des donnĂ©es et des technologies rĂ©parties dans quelques universitĂ©s etĚýlesĚýorganisations Ă  but non lucratif, jeunes entreprises etĚý(grandes) entreprisesĚýtechnologiques internationales qui leur sont associĂ©es.Ěý

Version mise Ă  jour du rapport (5 mars 2021)

L’écosystème de l’intelligence artificielle au Canada

Une base de données a été créée pour mieux saisir l'écosystème de l'intelligence artificielle au Canada et les entités qui y travaillent. Dans l'esprit de la recherche d'intérêt public, cette liste est publiée dans un format ouvert afin que chacun puisse l’utiliser, y collaborer et s'en inspirer.

Description : Cette base de donnĂ©es comprend 710 entitĂ©s publiques et privĂ©es qui utilisent, financent, ou mènentĚýdes recherches sur l'intelligence artificielle au Canada. Les entitĂ©s privĂ©es de cette liste comprennent des capitaux Ă  risque, des « anges investisseurs », des investisseurs institutionnels, des incubateurs, des accĂ©lĂ©rateurs, des entreprises en dĂ©marrage, de grandes entreprises technologiques et de grandes sociĂ©tĂ©s d'audit. Les entitĂ©s publiques incluent des laboratoires et desĚýinitiatives universitaires, desĚýincubateurs, desĚýaccĂ©lĂ©rateurs, desĚýorganisations Ă  but non lucratif et desĚýinstitutions gouvernementales. Les entitĂ©s sont catĂ©gorisĂ©es par :

  • Nom
  • Type
    • Note :ĚýLes catĂ©gories deĚýclassification des compagnies proviennentĚýd’OpenCorporates en anglais ou en français (juridiction du QuĂ©bec); les catĂ©gories « organisation Ă  but non lucratif » et « institution gouvernementale » ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es par les auteures.
  • Secteur : privĂ© ou public
  • Emplacement du siège social (ville)
  • Emplacement du siège social (pays)
  • URL du site InternetĚý
  • Autres emplacements – villes ou pays dans lesquelles les compagnie sont Ă©tablies.

Sources : , , Ă©cosystème de l’IA 2019 d’, , Ěýet entrevues de recherche d’intĂ©rĂŞt public.

La base de donnĂ©es est disponible en formatĚýExcelĚýetĚýCSV, et sous forme de .

En constante Ă©volutionĚý:ĚýDans le but d'enrichir le contenu ainsi que la prĂ©sentation de cette base de donnĂ©es, vous ĂŞtes invitĂ© Ă  nous faire part de vos commentaires et questions. Les colonnes de la base de donnĂ©es sont-elles utiles? Devrait-on en ajouter d'autres?ĚýVeuillez ajouter un commentaire au document, envoyer un ana.brandusescu [at] mcgill.ca (courriel) Ă  Ana Brandusescu ou lui Ă©crire un message privĂ© sur .

Crédits et remerciements : La base de données sur l'écosystème de l'IA a été créée par Ana Brandusescu et Elissa Kayal, coordonnatrice du programme de professeur·e praticien·ne de la Fondation McConnell. Le Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises de l'Université McGill en fait ici la première publication (7 juillet 2020).

L'ensemble de ce travail est soumis Ă  la licence . IlĚýestĚýpossible deĚýremanier, transformer,ĚýdĂ©velopper, copierĚýetĚýredistribuerĚýlaĚýprĂ©senteĚýbase deĚýdonnĂ©es, etĚýce,ĚýpeuĚýimporteĚýleĚýsupport etĚýle formatĚýempruntĂ©, Ă  des fins commerciales ou non. Cette utilisation est, toutefois, conditionnelle au respect et Ă  la mention des crĂ©dits accordĂ©s aux diffĂ©rentes auteures. Ěý

Ana Brandusescu tient Ă  remercier Jonathan van Geuns, Yuan Stevens etĚýRenee Sieber pour leurs prĂ©cieux conseils ainsi que leurs idĂ©es.

2019-2020

Conférences sur invitation et groupes d’expert·e·s

Pendant son sĂ©jour au sein du CRIEM, Ana Brandusescu a donnĂ© plusieursĚýconfĂ©rences sur l’intelligence artificielle, la politique publique en matière de technologie, les donnĂ©es ouvertes/SIG (systèmes d'information gĂ©ographique) et l’engagement civique. Le 1er octobre 2019, elle a fait une prĂ©sentation intitulĂ©e «ĚýĚý» dans le sĂ©minaire Social Debates and Issues in Public Affairs (SCPA 301) de ĚýĂ  l’UniversitĂ© Concordia. Le 7 octobre 2019, elle a Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  prĂ©senter son travail sur les donnĂ©es ouvertes et la transparence gouvernementale. Elle aĚýdonnĂ© une prĂ©sentation sur l’innovation des donnĂ©es gouvernementales (« ») pour le cours Advanced Geographic Information Science (GEOG 506) deĚýRenee Sieber Ă  l’UniversitĂ© McGill. Le 22 janvier 2020, elle a prĂ©sentĂ© un webinaire qu’elle a dĂ©veloppĂ©ĚýĂ  l’automne 2019 sur (artificial intelligence for Canadian municipalities), dans le cadre des services de consultation individualisĂ©s pour les collectivitĂ©s et les villes intelligentes ouvertes de NordOuvert. Le 2 avril 2020, elle a donnĂ© une prĂ©sentation sur l’éthique technologique, l’opacitĂ© corporative et le rĂ´le du gouvernement («ĚýĚý») pour le sĂ©minaire Cities, Data & Rights (COMS 500) de Jhessica Reia Ă  l’UniversitĂ© McGill.

Ana Brandusescu a également co-rédigé une réponse à l'appel à consultation du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada pour un développement responsable de l'intelligence artificielle, avec des expert·e·s en technologie et en politique de , un groupe de travail du de l’Université Concordia. Elle a également joint le comité consultatif pour l’étude sur les impacts sociaux de la technologie du , où elle fournit des conseils à titre d’experte.

D’avril Ă  juin 2020, elleĚýa participĂ© au Feminist AI Network Expert Group soutenu par l’(IDRC), et , co-dirigĂ© par et . Ce rĂ©seau d’expert·e·s connecte la recherche fĂ©ministe de pointe et des chercheur·e·sĚýen donnĂ©es, en sciences informatiques, en apprentissage machine (AM), en Ă©conomie, en amĂ©nagement urbaine et en sciences sociales pour discuter de comment tirer parti de l'intelligence artificielle pour les droits des femmes, en explorant les possibilitĂ©s d'encourager de nouvelles innovations, mĂ©thodologies et Ĺ“uvrer dans le domaine de l’IA. Elle contribueĚýĂ©galement au groupe de travail , en ce qui concerne spĂ©cifiquementĚýla confiance et la sociĂ©tĂ© civile dans la conception, le dĂ©ploiement et l’utilisations des technologies d’intelligence artificielle.

Le 11 juin 2020, Ana Brandusescu a été invitée à participer à l'organisé par Hivos, aux côtés de (conseiller stratégique, Step Up), (directeur, Global Data Barometer), (directrice de la recherche et des politiques, ILDA) et (responsable de la gouvernance fiscale, Global Integrity), animé par (directrice des opérations, ILDA).

Conférences sur invitation

Le 18 fĂ©vrier 2020, Ana Brandusescu a participĂ© Ă  un panel intitulĂ© «ĚýArtificial intelligence: What impacts on our democracy?Ěý» organisĂ© par l’de l’UniversitĂ© Concordia. La sĂ©ance Ă©tait animĂ©e par (instructrice, École des affaires publiques et communautaires, UniversitĂ© Concordia), avec les panĂ©listes (fondatrice et prĂ©sidente, AI Impact Alliance), (professeur, École des mĂ©dias, UQAM), (responsable de la recherche, Element AI) et (professeur, DĂ©partement d'organisationĚýet ressources humaines, UQAM).

Le 23 mai 2020, elle a participĂ© Ă Ěýun panel international des spĂ©cialistes des technologies critiques pour discuter des technologies inclusives, organisĂ© par . Elle s'est jointe aux panĂ©listes (fondateur, Design Beku) etĚý(professeur adjoint, Columbia UniversitĂ© GSAPP), en compagnie de l'animateur (fiduciaire responsable, SEARCH).

Le PĂ´le d’analyse de donnĂ©es sociales et l’Observatoire des rĂ©citsĚýde MontrĂ©al

Ana Branduescu co-crĂ©e actuellement l’Observatoire des rĂ©cits de MontrĂ©alĚýdu CRIEM, une plateforme qui facilitera l’accès Ă  des bases de donnĂ©es thĂ©matiques gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es sur MontrĂ©al et ses populations afin d'offrir une meilleure comprĂ©hension des rĂ©cits que partagent les MontrĂ©alais·es. L’Observatoire s’inscrira dans la section montrĂ©alaise du DĂ©fi des villes intelligentes viaĚýle PĂ´le d’analyse de donnĂ©es sociales, un projet de partage de donnĂ©es collaboratives qui soutient l’innovation et la transformation sociales pour le bien commun.

Avec ses partenaires du PĂ´le d’analyse de donnĂ©es sociales – laĚý, le , la et le Ěýde la Ville de MontrĂ©alĚý- le CRIEM travaille Ă Ěýco-concevoir et Ă  coordonner un programme d’activitĂ©s pour discuter et rĂ©flĂ©chir aux principaux problèmes et dĂ©fis de gouvernance. Ceux-ci incluent les droits d’accès; le transfert et l’utilisation des donnĂ©es; les mĂ©thodes et outils d’analyse de donnĂ©es; l’architecture, le stockage, la gestion et la gouvernance de donnĂ©es; les plans d’affaires; et le financement. Pour mettre en oeuvre ces discussions, le CRIEM organise et anime une sĂ©rie d’ateliers ayant lieu entre mars 2020 et janvier 2021. Leur objectif gĂ©nĂ©ral est d’établir un modèle de gouvernance de donnĂ©es collaborative afin de crĂ©er un outil d’intelligence sociale que les partenaires peuvent utiliser pour accĂ©der Ă  des jeux de donnĂ©es et des rĂ©sultats de recherche sur lesquels appuyer leur travail de dĂ©cideurs au sujet des enjeux sociaux et Ă©conomiques.

Membre de NordOuvert

Ana Brandusescu tient des sĂ©minaires sur la technologie, la politique et le pouvoir avec les Ă©quipes de recherche et de politique de , une organisation Ă  but non lucratif basĂ©e Ă  MontrĂ©al.ĚýCelle-ci met en Ĺ“uvre une approche collaborative du local au mondial visant Ă  amĂ©liorer la transformation du gouvernement et le changement des systèmes grâce Ă  une approche centrĂ©e sur les citoyen·ne·s, basĂ©e sur des principes et menĂ©e par la recherche appliquĂ©e pour rĂ©soudre les problèmes complexes liĂ©s aux donnĂ©es de plusieurs parties prenantes. Ana Brandusescu contribue Ă©galement Ă  des rapports de recherche et de politique, donne des confĂ©rences et procure des conseils sur des projets tels que l'Ă©tude sur les impacts sociaux de la technologie duĚý, conjointement avec son rĂ´le de professeure praticienne du CRIEM.

2020-2021

Ana Brandusescu continue à développer son programme de recherche sur la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA). Son objectif est double : 1) examiner la politique et le financement de l’IA au Canada; 2) développer un nouveau modèle d’engagement public (civique) dans les processus décisionnels gouvernementaux qui sont automatisés avec l’IA dans le cadre du projet de recherche AI for the Rest of Us.

Conférences sur invitation, groupes d’expert·e·s et publications

Ana Brandusescu a Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  donner des cours en politique publique, en communication, en ressources humaines et en gĂ©nie logiciel. Le 22 juin 2020, elle a prĂ©sentĂ© la confĂ©rence [Repenser la gouvernance et l'Ă©conomie de l'innovation] dans le cadre du sĂ©minaire sur la transformation numĂ©rique des ressources humaines (REI 7010) donnĂ© par Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Le 13 novembre 2020, elle a Ă©tĂ© invitĂ©e par Paulina Bustos Arellano pour donner une confĂ©rence Ă  l’Instituto TecnolĂłgico AutĂłnomo de MĂ©xico (ITAM) intitulĂ©e Tech ethics and private regulation [L’éthique des technologies et la rĂ©gulation privĂ©e].ĚýElle a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  prĂ©senter ses travaux de recherche faits au sein du CRIEM au groupe de lecture INRS Shaping AI le 14 mai 2021.

En août 2020, elle a co-écrit Open data standards design behind closed doors ? [Conception de normes de données ouvertes derrière des portes fermées?] pour l'Iniciativa Latinoamericana de Datos Abiertos (ILDA) avec Michael Canares (conseiller en stratégie, Step Up) et Silvana Fumega (directrice de la recherche et des politiques, ILDA).

Avec Dr. Jess Reia, elle a co-écrit une réponse à la consultation publique de la Ville de Montréal sur la Charte des données numériques pourdu CRIEM en janvier 2021, "A Starting Point: Transversal Questions and Recommendations for Montreal’s Digital Data Charter " [Un point de départ : Questions transversales et recommandations pour la Charte des données numériques de Montréal]. Ana Brandusescu a été invitée à écrire la préface de l'Avis sur l'utilisation de systèmes de décision automatisée par la Ville de Montréal : Assurer une gouvernance responsable, juste et inclusive du Conseil municipal des jeunes de Montréal.

En février 2021, Ana Brandusescu a été interviewée par Murad Hemmadi sur ses nouveaux travaux de recherche au sein du CRIEM dans l'article pour The Logic, "Federal funding for Canada's big AI push flows to small group of startups, universities : Report", et par Matthieu Dugal pour la série documentaire AI to be or not to be de CBC Radio Canada. Elle collabore à des recherches sur la gouvernance technologique pour le Centre for Media Technology and Democracy de la Max Bell School of Public Policy de l'Université McGill, où elle a coécrit avec Yuan Stevens un essai intitulé "Weak privacy, weak procurement : The state of facial recognition in Canada".

En janvier 2021, Ana Brandusescu a été nommée pour un mandat de deux ans en tant que nouvelle membre de la société civile pour le Forum multipartite sur le gouvernement ouvert du Canada. Elle est également membre du réseau de l'Alliance <A+> pour les algorithmes inclusifs, de la communauté de pratique de l'IA dans l'administration municipale à travers le Canada, et de l'IA urbaine, un groupe de réflexion qui fédère un écosystème international et une communauté multidisciplinaire pour proposer des modes de gouvernance éthiques et des usages durables de l'IA urbaine.

Conférences sur invitation et ateliers

Le 29 octobre 2020, Ana Brandusescu a participé au séminaire du CRIEM De la ville intelligente à la ville intelligible pour réfléchir et discuter autour du , ainsi que des implications politiques et socio-économiques de l’IA dans la ville. La discussion était animée par Hoi Kong (professeur titulaire, Université de Colombie-Britannique) avec les auteurs du livre, (professeur, ESG-UQAM) et (professeur, Université de Montréal). Ana Brandusescu était membre du panel aux côtés de (doctorante, INRS), (directeur du Laboratoire d'innovation urbaine de Montréal) et (directrice du laboratoire de recherche appliquée, Nord Ouvert).

Le 17 novembre 2020, elle a participé au lancement du livre [Situer les données ouvertes : tendances mondiales en contexte local], organisé par , en tant qu’éditrice et conférencière aux côtés de (doctorant, Université de Siegen), P (maître de conférences, École des médias et de la communication, Pan-Atlantic University, Lagos, Nigeria), et (responsable de l'éthique des données, Service numérique du gouvernement britannique). Les auteur·e·s du livre ont fait des présentations : (analyste principal des données, Open Contracting Partnership), (chercheuse, Université de Ghent), (directeur exécutif, Sinergantara), (consultant, Open Data Institute), et (conseiller en stratégie, Step Up). La discussion était animée par (responsable de la gouvernance fiscale, Global Integrity).

Le 24 novembre 2020, le forum annuel sur le gouvernement numérique ouvert de l’École de la fonction publique du Canada a invité Ana Brandusescu à se joindre au panel d’expert·e·s , aux côtés d’ (directrice exécutive, AI Global), (professeure adjointe, Université de Carleton), (cheffe de programme, Partenariat sur l’IA), (chercheur, Institut d’éthique en IA de Montréal) et, à l’animation, (directrice exécutive, Gouvernement ouvert, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada). La conversation a porté sur l’intégrité et la transparence de l’utilisation des données, ainsi que sur la responsabilité en matière d’IA. Le 15 décembre 2020, Ana Brandusescu a été invitée au pour présenter les résultats de sa recherche préliminaire lors d’une conférence intitulée [Vers une responsabilisation publique dans le financement de l’IA].

Le 5 février 2021, elle a été invitée par le (ALC), un laboratoire d’innovation basque, à donner une présentation sur les implications éthiques de l’écoute numérique en réponse aux dernières recherches menées par le Pôle régional du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec l’. Ce dernier a lancé un par le biais d’entretiens ethnographiques dans le sud de la Thaïlande avec un ensemble diversifié d’acteur·trice·s clés du système alimentaire local. Ana Brandusescu a rejoint (directrice de projet, ALC), Gorka Espiau (directeur, ALC) et (vice-recteur des relations internationales et de la transformation numérique, Université de Deusto).

Le 24 fĂ©vrier 2021, Ana Brandusescu a Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  prĂ©senter ses dernières recherches rĂ©alisĂ©es Ă  titre de professeure praticienne de la Fondation McConnell au CRIEMĚýdans le cadre de la sĂ©rie de confĂ©rences et d’ateliers , organisĂ©e et animĂ©e par Dr. Alex Ketchum (professeure, Institut Genre, sexualitĂ© et fĂ©minisme de McGill). Sa prĂ©sentation s’intitulaitĚý[Le financement de l’IA au Canada : investissements publics, intĂ©rĂŞts privĂ©s].

Par la suite, le 22 avril, elle a été invitée à présenter le rôle du financement dans la gouvernance de l'IA à l'Innovateur en résidence de la Bibliothèque publique de Toronto avec Migan Megardichian et, le 26 avril 2021, elle a participé à la table ronde de haut niveau de l'Agence du revenu du Canada sur l'éthique de l'IA, avec le Dr Renee Sieber (professeure à l'Université McGill) et le Dr Jaime Flamenbaum (conseiller principal en éthique, IRSC), organisée par le Dr Ruth Bankey (analyste principal, Recherche et innovation, ARC). Le 6 mai 2021, elle a été invitée à participer à la table ronde d'Urban AI sur la gouvernance des données, avec le Dr Alex 'Sandy' Pentland (professeur Toshiba au MIT), Laurence Liew (directeur d'AI Singapore), Stefaan Verhulst (cofondateur de The Governance Lab), Beatriz Botero Arcila (directrice de recherche à l'Edgelands Institute) et Aurel Von Richthofen (chercheur et architecte au Future City Laboratory), organisée par Hubert Beroche (fondateur d'Urban AI). Le 7 mai 2021, elle a participé à la conférence Go Open Data (GOOD) en tant que panéliste sur l'IA éthique avec Stefaan Verhulst (cofondateur de The Governance Lab), Amy Bihari (directrice principale, Service numérique de l'Ontario) et Keith McDonald (fondateur, Literacy AI). Le 1er juin 2021, elle a été invitée à animer une discussion entre le Dr Eleonore Fournier-Tombs (professeure adjointe et directrice de l'Inclusive Technology Lab, Université d'Ottawa) et le Dr Alexa Hagerty (associée de recherche, Université de Cambridge) sur l'IA pour la prévention des risques et des crises dans le cadre de la conférence Future Intelligence 2021 à Toulouse, en France. Le 22 juin 2021, Ana Brandusescu a présenté ses recherches dans le cadre de la série de conférences sur l'éthique de l'IA de l'Agence du revenu du Canada sur le thème " What is happening with AI policy, funding and regulation in Canada?" [Que se passe-t-il avec la politique, le financement et la réglementation de l'IA au Canada ?]

L’IA pour le reste d’entre nous

Renee Sieber et Ana Brandusescu ont reçu une subvention de développement Savoir du CRSH dans le cadre d’AI for the Rest of Us [L’IA pour le reste d’entre nous], un projet de recherche visant à développer un nouveau modèle d'engagement public (civique) dans les processus décisionnels du gouvernement qui sont automatisés grâce à l’AI. Cette recherche exploratoire s’appuie sur l’expérience vécue par des organisations de la société civile et sur les connaissances interdisciplinaires du monde universitaire. Les chercheuses examinent comment les tendances récentes vers une IA responsable et éthique se traduisent par une participation publique significative. Les responsables du projet sont ravies de mener cette recherche avec les leaders de la société civile et des communautés Michele Spieler, Nasma Ahmed, Bianca Wylie, Jean-Noé Landry et Rob Davidson qui apportent leur expertise dans les domaines des villes intelligentes et résilientes, de la justice numérique, du renforcement des capacités et des données ouvertes. Elles collaborent aussi avec les universitaires Pamela Robinson, Peter Johnson, Shannon Mattern, Derek Ruths, Sasha Luccioni et Drew Bush, expert·e·s en géographie, en urbanisme, en technologies éducatives, en IA dans la société, en science des données et en IA.

Elle a récemment organisé un atelier interactif intitulé "Civic empowerment in the development and deployment of AI systems" [La responsabilisation des citoyens dans le développement et le déploiement des systèmes d'IA] dans le cadre du programme "Critiquing and Rethinking Fairness Accountability and Transparency (FAccT)" [Critiquer et repenser l'équité Responsabilité et transparence] de la conférence FAccT de l'Association for Computing Machinery, le 5 mars 2021. Parmi les orateurs figuraient des représentants d'organisations de la société civile basées à Montréal, le Centre des organismes communautaires et Nord Ouvert.

Pôle d’analyse des données sociales et Observatoire des enjeux sociaux de Montréal

Ana Brandusescu est cocréatrice de l’Observatoire des enjeux sociaux de Montréal du CRIEM, une plateforme qui donnera accès à des ensembles de données géoréférencées et thématiques sur Montréal et ses populations afin d’offrir une meilleure compréhension des enjeux sociaux auxquels font face les Montréalais·es. L’Observatoire sera relié au Pôle d’analyse des données sociales de Montréal en commun, un projet de partage de données collaboratif qui soutient l’innovation et la transformation sociales pour le bien public.

En tant que professeure praticienne, Ana Brandusescu a co-animé et présenté sur la gouvernance des données lors de l’atelier sur la gouvernance. Elle co-animera et présentera également des exposés lors de futurs ateliers sur la technologie.

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