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Série de midis-conférences sur Montréal

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Débutant en octobre 2024, le CRIEM présentera une série de midis-conférences portant sur Montréal. Chaque axe de recherche sera représenté par un.e chercheur.se qui nous présentera un aspect d'un de ses projets de recherche.

Bagels et fromage à la crème seront servis!

Affiche des trois conférences de l'automne 2024 au CRIEM

1er octobre 2024: Fabio Scetti (UQTR)

Axe Langue, appartenance et plurilinguisme

Langues et identités des communautés italienne et portugaise de Montréal

Les communautés italienne et portugaise de Montréal sont des véritables pièces du puzzle urbain de la métropole québécoise. La fondation de ces deux communautés a joué un rôle important durant la période de la Révolution tranquille en ce qui concerne l’intégration linguistique, notamment suite à la Loi 101 et à la scolarisation des enfants migrants. Les recherches de Fabio Scetti ont été réalisées entre 2011 et 2024, avec le recueil d’un corpus sociolinguistique varié – fait d’observations ethnographiques et d’entretiens. Durant l’analyse, nous avons pu questionner la notion d’identité et étudier l’influence des pratiques langagières comme marqueur identitaire ainsi que les discours qui circulent au sein des deux communautés.

¸éé±è´Ç²Ô»å²¹²Ô³Ù±ð: Annick GermainÌý(±õ±·¸é³§)

5 novembre 2024: Jonathan Durand Folco (École d'innovation sociale Élisabeth-Bruyère, Université Saint-Paul)

Axe Économie, innovation et transformations sociales

Avec Félix Beauchemin (Université Saint-Paul) et Emanuel Guay (Université Saint-Paul et Université Concordia)

Au cœur de Griffintown : l'inclusion territoriale du projet MR-63

En raison d’un développement rapide, le quartier de Griffintown fait aujourd’hui face à de nombreux enjeux lié à l’inclusion d'infrastructures sociales sur son territoire. Cette conférence cherchera ainsi à souligner les éléments essentiels que le projet MR-63 se doit de prendre en compte pour véritablement s'intégrer dans le tissu social du quartier, notamment la gestion de l’espace public, l'inclusion sociale et la participation citoyenne.

¸éé±è´Ç²Ô»å²¹²Ô³Ù: Richard Shearmur (McGill)

3 décembre 2024: Guillaume Ethier (UQAM)

Axe Mobilité, aménagement et environnement

Urbanisme et souplesse à Montréal

En une décennie, Montréal comme bien des grandes villes a vu réapparaître de nouvelles pratiques urbanistiques agissant à petite échelle et sur des temporalités courtes. Passé l’effet de mode et les multiples tentatives de conceptualisation de ces courants (urbanisme tactique, transitoire, temporaire, placemaking, etc.), reste-t-il quelque chose de ce paradigme émergent à intégrer à la fabrique de la ville? Une ville comme Montréal avait-elle besoin d’un urbanisme plus souple, et capable en ce sens d’engager les citoyen.nes à investir eux et elles-mêmes leurs quartiers dans un élan visant à activer l’espace public de manière plus informelle et conviviale? La multiplication des initiatives urbaines temporaires, en d’autres termes, arrache-t-elle des fragments d’espace et de temps à la rationalisation croissante de villes vouées à devenir «intelligentes»? À moins que le bilan soit plus sombre, et que cette souplesse nouvelle traduise l’obsolescence croissante du projet urbain, en plus de profiter en priorité à quiconque a la mainmise sur l’espace urbain. La recherche présentée dans le cadre de cette conférence s’appuiera sur l’observation prolongée, par l’intermédiaire de la photographie, d’espaces réaménagés temporairement pour y voir les effets de l’activation de l’espace public.

¸éé±è´Ç²Ô»å²¹²Ô³Ù: Juan Torres (UdeM)

21 janvier 2025: Anouk Bélanger (UQAM)

Axe Culture numérique, art, littérature et performance

AvecÌýMartin Lussier (UQAM), Hélène Legault (UQAM), Lucile Ouriou (UQAM), Léa Desbiens (UQAM) et Catherine Lauzon (UQAM)

Ce que les festivals off apportent à la vie culturelle de Montréal

La réputation de ville de festival n'est plus à faire pour Montréal. La ville accueille des festivals internationaux de grande envergure depuis la fin des années 1980. La mise en place du Quartier des spectacles (2003-2008) a permis de profiter d'une concentration d'infrastructure et d'étendre la saison des festivals à un calendrier annuel soutenu et diversifié. Dans cette mouvance, des festivals «off» ont émergés. Le Off Jazz fut le premier (1999), puis ont suivi le OffTA, le Zoofest (ou Off Just for Laughs) et quelques autres. Actuellement, plusieurs festivals intègrent à leur programmation un volet off. Qu'est-ce que cet «off» exprime? Qu'est-ce que ces événements off apportent-ils à la culture de festival? Comment se positionnent-ils dans la vie culturelle montréalaise? Quels sont leurs espaces, leurs mode de gouvernance? Quels liens entretiennent-ils avec les scènes locales? Les chercheur.se.s présenteront les résultats préliminaires d'un projet (CRSH Savoir-2020-25).

¸éé±è´Ç²Ô»å²¹²Ô³Ù±ð: Nathalie BoucherÌý(¸é.·¡²õ.±Ê.±õ.¸é.·¡.)

4 février 2025: Mathieu Lapointe (Musée McCord Stewart)

Axe Gouvernance, institution et participation citoyenne

Explorer l'histoire des émotions et des sensibilités dans les archives : le projet Sensibilités partagées au Musée McCord Stewart

Dans le contexte de l’essor récent de l‘histoire des émotions et des sensibilités, le service des Archives du Musée McCord Stewart a lancé ce projet visant à explorer et à mieux indexer ces aspects de l’expérience humaine généralement négligés dans la description des archives. Cela a permis de (re)découvrir une multitude de documents et d’histoires fascinants et révélateurs des expériences et des émotions vécues par les Montréalais.e.s d’autrefois, ainsi que de leurs attitudes et de leurs valeurs.

Répondant.e: À venir

4 mars 2025: Mary Anne Poutanen (Université McGill et Université Concordia) et Paul-Étienne Rainville (UQTR)

Axe Immigration, vie quotidienne et religion

L’histoire publique et les enjeux de cohabitation à Montréal : mémoires, récits et identités

Cette présentation propose de réfléchir aux multiples facettes de la cohabitation à Montréal, en s’appuyant sur les approches de l’histoire publique. Mary Anne Poutanen et Paul-Étienne Rainville, deux chercheur.se.s du CRIEM ayant contribué à l’élaboration du contenu et du livre inaugural du MEM – Centre des mémoires montréalaises, partageront leurs projets et expériences dans ce domaine. Leur objectif: explorer comment la construction des récits historiques soulève des enjeux fondamentaux liés à l’inclusion, à la justice, aux appartenances, aux identités collectives et au vivre ensemble.

Comment élaborer un récit historique qui reflète une forme d’identité partagée – parfois appeléeÌý montréalité» – tout en mettant en lumière la diversité des voix, des trajectoires et des expériences des Montréalaises et Montréalais de toutes origines? Comment raconter une histoire qui rende compte à la fois des tensions, des inégalités, des rapports de pouvoir, et des moments de rencontres, de convergences et de solidarités qui ont façonné l’histoire de cette métropole?

Cette discussion s’interrogera plus largement sur le rôle de la recherche et de l’histoire publique dans la construction de récits plus inclusifs qui donnent une voix aux individus et aux groupes trop souvent relégués à la marge des récits collectifs. Elle mettra en lumière comment l’approche de l’histoire publique offre un éclairage pertinent pour comprendre de nombreux enjeux liés à la cohabitation au sein d’une ville complexe et cosmopolite comme Montréal.

Répondant.e: à venir

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Les informations relatives aux conférences seront mises à jour au fur et à mesure.

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