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Découverte d’un nouveau test pour mieux prédire l’issue de cas de cancer du sein

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 27 January 2011

L’identification de la signature de l’expression génétique permet d’évaluer avec exactitude les cas possibles de rechute

Des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman de l’Université McGill, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, de l’Institut de recherche sur le cancer Dana-Farber et de l’École de médecine de l’Université Harvard ont découvert une signature génétique pouvant évaluer de manière précise les personnes atteintes d’un cancer du sein susceptibles de faire une rechute, permettant ainsi à celles dont ce n’est pas le cas d’éviter de se soumettre à un traitement non nécessaire.

Depuis des années, les cliniciens sont appelés à relever le défi associé au traitement du cancer du sein : une maladie qui ne peut être traitée par le biais d’une approche unique. Bien que certains cancers répondent à un traitement spécifique, cela n’est pas le cas de toutes les formes de cette maladie. Près de 50 pour cent des personnes atteintes d’un cancer du sein font partie d’un groupe à faible risque – défini comme étant "à récepteur-œstrogène-positif/ganglion lymphatique-négatif (ER+/LR-). Pour la majorité de ces patientes, aucun autre traitement ne serait nécessaire après l’ablation chirurgicale de la tumeur, alors qu'une faible minorité de ces patientes devrait recevoir des traitements additionnels.

« Étant donné que de nombreux traitements entraînent des complications à court et long terme - dont la ménopause prématurée, la cardiotoxicité et le développement d’un cancer secondaire - il est important de comparer les risques aux avantages potentiels pour chaque cas afin d’éviter, dans la mesure du possible, la douleur, les dépenses non essentielles et le fardeau additionnel que doit porter le système de santé. En étudiant les données recueillies à la suite de notre test, les oncologues seraient en mesure de mieux identifier les patientes qui devraient recevoir des traitements additionnels et en même temps d'épargner celles qui ne tireraient pas d'avantages de ces traitements », explique le professeur et coauteur de l’étude Alain Nepveu, chercheur au Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.

Bien que l’on doive approfondir les recherches avant de commercialiser le test et de l’incorporer au sein des procédures diagnostiques, le professeur Nepveu croit que la commercialisation est envisageable d’ici cinq ans.

Outre le professeur Nepveu, l’équipe d’auteurs est notamment composée de Laurent Sansregret (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Département de biochimie de l’Université McGill; monsieur Sansregret œuvre présentement au sein de l’Institut de recherche sur le cancer de Londres, au Royaume-Uni); Charles Vadnais (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Département de biochimie de l’Université McGill); Julie Livingstone (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Centre de bioinformatique de l’Université McGill); Nicholas Kwiatkowski (Département de biologie du cancer, Institut de recherche sur le cancer Dana-Farber et Département de chimie biologique et de pharmacologie moléculaire de l’École de médecine de l’Université Harvard); Arif Awan (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Département de biochimie de l’Université McGill); Chantal Cadieux (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Département de biochimie de l’Université McGill); Lam Leduy (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman) et Michael T. Hallett (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Centre de bioinformatique de l’Université McGill).

Ces données ont été publiées dans un numéro récent du journal Proceedings of the National Academy of Sciences des États-Unis d’Amérique. Pour consulter le résumé, veuillez vous rendre au :

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