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Combattre la pénurie de compétences en toxicologie

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Nouveau programme de la MMTI et de McGill destiné au personnel médical de première ligne

Chaque année, des dizaines de milliers de Nord-Américains subissent une intoxication ou une surdose, intentionnelle ou non, attribuable à des médicaments d’ordonnance et à d’autres produits chimiques et substances largement accessibles, qui peuvent entraîner des atteintes graves et même la mort. Dans de tels cas, l’absence de diagnostic au moment de l’évaluation initiale et la prestation tardive des soins médicaux font respectivement augmenter les complications et le risque de morbidité. Certaines substances, comme le méthanol, un produit chimique facilement accessible, peuvent donner lieu à des vagues d’intoxication qui exigent des soins médicaux poussés et mettent à l’épreuve les établissements de soins. Selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé, toutes les régions du monde ont été confrontées à de telles vagues au cours des dernières années.

Malheureusement, le manque de formation des prestataires de soins de première ligne vient aggraver le problème. « À l’échelle mondiale, la situation est encore plus problématique puisque la vaste majorité des universités et des collèges où sont offerts des programmes d’enseignement de la médecine et des soins infirmiers n’ont personne qui possède une formation officielle en toxicologie clinique au sein de leur personnel enseignant », affirme le Dr Robert Hoffman, professeur de toxicologie et de médecine d’urgence à la faculté de médecine de la New York University (NYU).

Il existe près de 200 facultés de médecine et plus de 100 facultés de pharmacie aux États-Unis seulement, mais on ne compte que 5600 toxicologues médicaux. Selon un rapport publié en 2019 par la Society of Toxicology : « Les programmes de premier cycle en toxicologie demeurent cependant plutôt rares, en partie parce que de nombreux établissements d’enseignement de premier cycle manquent de professeurs et de cours spécialisés dans le domaine pour offrir un diplôme de premier cycle complet.Ìý»

Pour remédier à la situation, l’Ìýa établi un partenariat avec l’École d’éducation permanente de McGillÌýdans le but d’offrir une formation en ligne intituléeÌýClinical Toxicology: Fundamentals for Front-Line PractitionersÌý(Toxicologie clinique : notions fondamentales pour les prestataires de soins de première ligne – offerte en anglais seulement). Dirigé par la DreÌý, qui Å“uvre au programme de médecine d’urgence de l’Université McGill, au Centre antipoison du Québec et à l’Hôpital Charles-Lemoyne de Montréal, au Canada, et le DrÌý, de la Faculté de médecine de la NYU et du New York City Poison Control Centre qui cumule plus de 30 ans de pratique, le programme en ligne composé de trois modules vise à transmettre aux médecins d’urgence et à d’autres professionnels de la santé les connaissances et les aptitudes requises pour maîtriser la prise en charge des trois types les plus importants d’intoxication (salicylés, acétaminophène et alcools toxiques).

« Depuis des années, les étudiants en médecine, les résidents et d’autres médecins nous demandent, ainsi qu’à nos collègues experts en toxicologie clinique, de leur transmettre nos diapositives de cours afin qu’elles puissent être consultées par ceux qui ne peuvent assister à nos cours. Bien que ces diapositives puissent être utiles, elles ne permettent pas d’expliquer toutes les subtilités qui se rapportent à la toxicologie, explique le Dr Hoffman. Agréés pour l’éducation médicale continue par le Bureau du développement professionnel continu (DPC) de l’Université McGill, les cours peuvent être achetés sur une base individuelle par les étudiants et par abonnement, pour un nombre illimité d’utilisateurs, par les établissements.

« Nous voulons rendre accessibles en Amérique du Nord des cours de formation sur la toxicologie dans un format interactif et fondé sur des cas réels qui permet à l’apprenant adulte d’intégrer l’information fournie et d’y réfléchir à son propre rythme », ajoute la Dre Gosselin. Des données issues de la recherche scientifique étayent l’efficacité du format en ligne adapté au rythme de l’apprenant. Un rapport publié par Vo et ses collègues en 2019 a révélé que « la diffusion de contenu éducatif par vidéo a été associée à une satisfaction accrue des étudiants et à une amélioration des résultats obtenus comparativement à l’utilisation d’un manuel. Dans l’ensemble, les étudiants se sont dit à l’aise d’utiliser Internet et les nouvelles technologies pour acquérir de nouvelles connaissances en médecine. »

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Ìýou communiquer avec l’administration de la MMTI à l’adresse admin [at] mmti.ca.

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David Kynan

Riche de plus de 15 ans d’expérience en services marketing, David Kynan est actuellement directeur par intérim du marketing et des communications à l’Université McGill. Il possède de solides compétences en marketing numérique, médias sociaux, rédaction de textes et messages, planification et gestion d’événement, et relations publiques. Actuellement étudiant à la maîtrise en marketing aux HEC Montréal, il parle anglais, français, espagnol et allemand.

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