Des 茅tudes mcgilloises produisent des r茅sultats prometteurs pour le traitement des cancers du poumon et du cerveau
Les r茅sultats de deux 茅tudes d茅terminantes men茅es 脿 l鈥橴niversit茅 McGill et portant sur les environnements immunitaires des tumeurs pulmonaires et c茅r茅brales ont 茅t茅 publi茅s aujourd'hui dans la revue Nature. Ces travaux ont 茅t茅 r茅alis茅s sous la direction de Logan Walsh, Daniela Quail et Peter Siegel, de l鈥橧nstitut du cancer Rosalind et Morris Goodman, et de Philippe Joubert de l鈥橴niversit茅 Laval. Les 茅tudes ont utilis茅 une technique novatrice d鈥檌magerie hautement multiplex茅e pour cr茅er des atlas immunitaires sophistiqu茅s pour les tumeurs pulmonaires et c茅r茅brales, et d茅montrent le r么le crucial que joueront les m茅gadonn茅es et l鈥檌ntelligence artificielle dans l鈥檃venir des soins cliniques et de la recherche sur le cancer.
Repr茅sentation spatiale du microenvironnement immunitaire des tumeurs pulmonaires
Le cancer du poumon est la principale cause de d茅c猫s li茅s au cancer au Qu茅bec et au Canada, faisant plus de victimes que les cancers de la prostate, du c么lon et du sein r茅unis.
Dans le cadre d鈥檜ne r茅cente 茅tude collaborative, des scientifiques de l鈥橧nstitut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG) de l鈥橴niversit茅 McGill, de l鈥橧nstitut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Qu茅bec (IUCPQ) de l鈥橴niversit茅 Laval et de l鈥橧nstitut de recherche du Centre universitaire de sant茅 McGill (IR-CUSM) ont d茅fini la composition cellulaire et l鈥檕rganisation spatiale du microenvironnement immunitaire pour plus de 475 tumeurs. L鈥櫭﹖ude a port茅 sur des patients atteints du cancer du poumon et s鈥檈st servie d鈥檜ne technique d鈥檌magerie hautement multiplex茅e.
芦 Notre 茅tude illustre comment la technologie, y compris l鈥檌ntelligence artificielle (IA), peut nous aider 脿 am茅liorer la prise de d茅cisions cliniques pour les patients atteints du cancer. Nous d茅montrons que l鈥橧A peut d茅terminer avec pr茅cision quels patients sont susceptibles de r茅cidiver apr猫s une intervention chirurgicale, de sorte que nous pouvons non seulement cerner les patients qui ont besoin d鈥檜n traitement suppl茅mentaire, mais aussi, et c鈥檈st important, ceux qui n鈥檕nt plus besoin de traitement, de mani猫re 脿 茅viter des effets secondaires inutiles 禄, explique Logan Walsh, Ph. D., professeur 脿 l鈥橧CG et au D茅partement de g茅n茅tique humaine.
芦 La valeur pr茅dictive de l鈥檕util que nous avons mis au point est d鈥檈nviron 95 %. Nous pouvons donc pr茅dire, avec une grande certitude, le risque de r茅cidive d鈥檜n patient 脿 partir d鈥檜n 茅chantillon de tumeur de seulement 1 mm2. 脌 l鈥檋eure actuelle, nous n鈥檃vons pas d鈥檕util pr茅dictif aussi efficace dans le milieu clinique 禄, ajoute Philippe Joubert, M.D., Ph. D., pathologiste thoracique 脿 l鈥橧UCPQ.
Les 茅chantillons proviennent de la biobanque de l鈥橧UCPQ (R茅seau de recherche en sant茅 respiratoire du Qu茅bec) et de la banque d鈥櫭ヽhantillons biologiques et de donn茅es en oncologie thoracique (IR-CUSM ). Ces ressources uniques existent gr芒ce 脿 la g茅n茅rosit茅 des patients qui acceptent de fournir leurs tissus 脿 des fins de recherche.
Repr茅sentation spatiale du microenvironnement immunitaire des tumeurs c茅r茅brales primaires et m茅tastatiques
Les tumeurs c茅r茅brales font partie des cancers qui progressent le plus rapidement et qui causent le plus de d茅c猫s; il est rare que les patients survivent au-del脿 de deux ans.
On sait que les cellules immunitaires influencent le comportement des tumeurs et leur r茅ponse aux traitements. Toutefois, leur position et leurs interactions au sein de r茅seaux cellulaires plus vastes rec猫lent des informations pr茅cieuses sur la mani猫re dont une tumeur peut 茅voluer et affecter le pronostic.
芦 Notre 茅tude a analys茅 l鈥檕rganisation spatiale des cellules immunitaires dans l鈥檈nvironnement de la tumeur c茅r茅brale et d茅termin茅 qu鈥檜n rare sous-ensemble de cellules immunitaires, les macrophages, a un lien surprenant avec la survie 脿 long terme. Nos travaux ont mis de l鈥檃vant de nouvelles possibilit茅s immunoth茅rapeutiques dans le traitement des tumeurs c茅r茅brales, pour lesquelles les options th茅rapeutiques sont limit茅es et le pronostic extr锚mement mauvais 脿 l鈥檋eure actuelle 禄, explique Daniela Quail, Ph. D., professeure 脿 l鈥橧CG et au D茅partement de physiologie.
芦 Nos d茅couvertes offrent 茅galement des renseignements pr茅cieux 脿 propos des diff茅rences entre l鈥檕rganisation spatiale des cellules immunitaires au sein des tumeurs c茅r茅brales primaires, qui prennent naissance dans le cerveau, et celle que l鈥檕n retrouve dans les m茅tastases c茅r茅brales, qui ont pris naissance dans d鈥檃utres organes. Bien que ces deux types de tumeurs c茅r茅brales se trouvent dans le m锚me milieu, elles pr茅sentent des environnements immunitaires distincts, qui pourraient 锚tre associ茅s 脿 des r茅ponses distinctes 脿 l鈥檌mmunoth茅rapie 禄, ajoute Peter Siegel, Ph. D., professeur 脿 l鈥橧CG et au D茅partement de m茅decine.
Ces deux 茅tudes, qui ont 茅t茅 r茅alis茅es gr芒ce aux contributions majeures de chirurgiens et de pathologistes de McGill (dont la Dre Marie-Christine Guiot et le Dr Kevin Petrecca, 脿 l鈥橧nstitut Neurologique de Montr茅al, ainsi que le Dr Jonathan Spicer, le Dr Pierre-Olivier Fiset et la Dre Sophie Camilleri Bro毛t 脿 l鈥橧R-CUSM), t茅moignent de la force du r茅seau clinique de l鈥橧CG.
脌 propos des 茅tudes
Pour lire les publications dans Nature :
Les auteurs et autrices remercient les plateformes de cytom茅trie de masse et d鈥檋istologie de l鈥橧CG pour leur soutien technique, ainsi que la Brain Tumor Funders鈥� Collaborative (BTFC), la chaire de recherche sur le cancer du poumon Rosalind Goodman, l鈥橧nitiative interdisciplinaire en infection et immunit茅 de McGill (Mi4) et autres organismes mentionn茅s dans les publications pour le financement.
脌 propos de l鈥橧nstitut du cancer Rosalind et Morris Goodman
L鈥橧nstitut du cancer Rosalind et Morris Goodman, affili茅 脿 la 贵补肠耻濒迟茅 de m茅decine et des sciences de la sant茅 de l鈥橴niversit茅 McGill, est un institut de recherche reconnu mondialement qui contribue aux avanc茅es dans le traitement du cancer et, 脿 terme, sa gu茅rison. Nos scientifiques, cliniciens et cliniciennes s鈥檃ttaquent aux probl猫mes les plus difficiles de la recherche sur le cancer en adoptant une approche multidisciplinaire s鈥檃ppuyant sur des plateformes d鈥檌nnovation de premier plan et un personnel de recherche et d鈥檃dministration d茅vou茅.
脌 propos de l鈥橴niversit茅 McGill
Fond茅e en 1821, 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, l鈥橴niversit茅 McGill figure au premier rang des universit茅s canadiennes offrant des programmes de m茅decine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universit茅s au Canada et dans le monde. Institution d鈥檈nseignement sup茅rieur de renomm茅e mondiale, l鈥橴niversit茅 McGill exerce ses activit茅s de recherche dans trois campus, 11 facult茅s et 13 茅coles professionnelles; elle compte 300 programmes d鈥櫭﹖udes et au-del脿 de 39 000 茅tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles sup茅rieurs. Elle accueille des 茅tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 茅tudiants internationaux repr茅sentant 30 % de sa population 茅tudiante. Au-del脿 de la moiti茅 des 茅tudiants de l鈥橴niversit茅 McGill ont une langue maternelle autre que l鈥檃nglais, et environ 20 % sont francophones.
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Image: Collage made from: Fig. 1: IMC defines the spatial landscape of LUAD.
Sorin, M., Rezanejad, M., Karimi, E. et al. Single-cell spatial landscapes of the lung tumour immune microenvironment. Nature (2023).
Fig. 4: MPO+ macrophages are enriched in LTS tumours and are associated with enhanced cytotoxic functions.
Karimi, E., Yu, M.W., Maritan, S.M. et al. Single-cell spatial immune landscapes of primary and metastatic brain tumours. Nature (2023).
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