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La vie après une tumeur cérébrale

« Lentement, mais sûrement, je me remets sur pied. »

Marie-Lise Tremblay, 37 ans, est catégorique lorsqu’elle parle du Dr Kevin Petrecca, neurochirurgien au Neuro et chercheur au Centre de recherche sur les tumeurs cérébrales du célèbre établissement montréalais.

« Sans le Dr Petrecca», affirme-t-elle, « je serais morte ».

L’année dernière, Marie-Lise a vu sa vie basculer. Ce jour-là, en pleine forme, elle s’était rendue à pied à son bureau au sein d’une firme d’ingénieurs à Montréal et se faisait une joie de célébrer le deuxième anniversaire de naissance de son fils. Du jour au lendemain, elle s’est retrouvée à l’hôpital où, au bout d’une semaine, on lui a appris qu’une tumeur logée dans la partie postérieure de son cerveau risquait de l’emporter.

« Je ne me doutais de rien jusqu’à ce que je me réveille au milieu de la nuit, complètement désorientée et en proie à un mal de tête atroce », se souvient Marie‑Lise. « On m’a immédiatement transportée à l’hôpital où, pendant trois jours, les médecins m’ont soumise à des tests. Une semaine plus tard, le 19septembre, j’ai eu les résultats de ma biopsie. »

Le diagnostic est tombé: glioblastome, la forme la plus agressive de tumeur cérébrale chez l’adulte.

« Je ne connaissais rien aux tumeurs cérébrales et je ne me suis jamais doutée que j’en avais une. Il n’y a aucun antécédent de ce type de tumeur dans ma famille. »

Les médecins de l’hôpital où elle a été admise lui ont alors annoncé que l’intervention chirurgicale n’était pas possible et très peu d’options thérapeutiques s’offraient à elle. Marie-Lise n’a pas baissé les bras.

Des gens de son entourage lui ont parlé du travail du Dr Petrecca, neurochirurgien spécialiste du glioblastome et d’autres types de tumeurs cérébrales. Peu après avoir communiqué avec lui, elle s’est retrouvée dans son bureau, où il examinait les résultats de ses scintigraphies cérébrales.

Le 29 septembre, dix jours seulement après le diagnostic, le Dr Petrecca opérait Marie-Lise. Il a alors eu recours à une sonde reposant sur la spectroscopie Raman, dispositif qui permet au chirurgien de détecter avec précision les cellules cancéreuses en temps réel pendant l’intervention chirurgicale. Cette sonde, alors soumise à des essais cliniques au Neuro, a été conçue par le DrPetrecca et le Pr Frédéric Leblond, de Polytechnique Montréal.

« Le Dr Petrecca a réussi à retirer 98 pour cent des cellules cancéreuses », souligne Marie-Lise. « C’était bien au-delà de mes espérances. Il a passé de longs moments à retirer minutieusement toutes les cellules cancéreuses à sa portée. »

Après une courte période de repos postopératoire, Marie-Lise a reçu des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie visant à éliminer toutes les autres cellules malignes. Elle a été soumise à une séance de chimiothérapie tous les jours pendant six semaines, puis à une séance de radiothérapie hebdomadaire pendant un mois à la dose la plus forte possible. Pendant les six premiers mois de l’année, Marie‑Lise a été suivie toutes les semaines.

« Ce n’était pas agréable. Je me sentais fatiguée et j’avais des effets secondaires. Aujourd’hui, j’ai retrouvé environ 60 pour cent de l’énergie que j’avais auparavant. »

Marie-Lise suit également des traitements de réadaptation, car elle présente certains troubles cognitifs consécutifs à l’ablation de tissus cérébraux du lobe occipital, notamment des troubles de lecture, des pertes de mémoire à court terme ainsi que des problèmes de vision et de concentration. Le stress occasionné par ses problèmes de santé est également à l’origine de crises d’angoisse qui l’empêchent de dormir.

« Mais je suis en vie! Maintenant, je dois avant tout me reposer, car je veux passer du temps avec mon fils. »

Marie-Lise continue également de suivre des cours de yoga, mais elle a mis la pédale douce.

« Lentement, mais sûrement, je me remets sur pied. J’ai un peu l’impression de porter bien haut le flambeau de l’espoir pour tous les patients qui n’ont pas, comme moi, la chance de se sentir aussi bien. Et je tiens à souligner le travail réalisé par le Dr Petrecca et son importance pour les personnes comme moi. Aujourd’hui, je réalise à quel point je suis privilégiée qu’il ait croisé ma route. »

Même si le cancer de Marie-Lise est en rémission, le Dr Petrecca continue de suivre sa patiente régulièrement afin de s’assurer que son état reste stable.

« C’est mon ange gardien », affirme Marie-Lise.

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Le Neuro (L'Institut-Hôpital neurologiqueÌýde Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de McGill, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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