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Une lueur d'espoir

Ensemble, nous pouvons trouver un traitement efficace du GBM

Malheureusement, Sarah Kenny est décédée le 22 janvier 2021. ()

Je me nomme Sarah Kenny et je souffre d’un glioblastome multiforme (GBM), un type très agressif de cancer du cerveau. J’aimerais vous raconter mon histoire.

Tout a débuté au printemps 2018. J’ai commencé à me sentir confuse et j’ai eu le sentiment que quelque chose n’allait pas. Je vivais une vie bien remplie, alors j’ai pensé que ce pouvait être un burn out. Deux semaines plus tard, à l’hôpital, je recevais un diagnostic atterrant : je souffrais d’une tumeur au cerveau.

Je ne comprenais pas pourquoi ça m’arrivait. J’avais toujours porté une grande attention à ma santé. J’étais végétarienne, je faisais de l’exercice régulièrement, j’allais travailler à vélo tous les jours. Comment cela pouvait-il m’arriver ? Ça n’avait aucun sens.

Le GBM est un cancer incurable au pronostic pessimiste. Même lorsque les spécialistes s’y attaquent au moyen d’un traitement systémique, la survie moyenne des personnes qui en sont atteintes est inférieure à une année. Certains traitements plus récents ont fait naître une lueur d’espoir, mais malheureusement aucun ne s’est avéré un grand succès. Malgré de nombreuses années de recherche, il y a encore tant à apprendre sur cette affection et tant à découvrir sur son traitement.

J’ai vécu les deux dernières années en montagnes russes : des hauts, beaucoup de bas, puis des bas plus profonds. Ma première chirurgie du cerveau a été un succès. Mon neurochirurgien a réussi à enlever mes deux tumeurs. J’ai pu alors conserver la parole et la mémoire de façon parfaite, deux fonctions qui, m’avait-il averti, auraient pu être affectées. Ensuite, j’ai reçu des traitements de radiothérapie, ainsi que de chimiothérapie. La vie a continué et parfois j’avais même l’impression que mon cancer était disparu.

Tous les trois mois, je passais une IRM (imagerie par résonance magnétique) cérébrale pour la détection d’une récidive, une nouvelle excroissance. Une année complète s’est écoulée. Je recevais chaque fois d’excellentes nouvelles. Mais un jour, comme prévu, une nouvelle tumeur a fait son apparition et m’a laissée effrayée et impuissante; un nuage sombre planait au-dessus de moi et de ma famille. J’avais le terrible sentiment que ma vie ne tenait plus qu’à un fil.

J’ai subi une deuxième chirurgie et j’ai essayé un autre type de chimiothérapie. Peut-être pourrais-je déjouer le pronostic et me débarrasser de cette maladie une fois pour toutes. Mais encore une fois, le cancer a progressé. Cette fois-ci, il était devenu inopérable.

J’ai alors réalisé que je voulais aider les autres. Pensant à toute la colère, toute la douleur et toute la souffrance que cette terrible maladie m’avait causées, j’ai décidé de les transformer en espoir. Je me suis laissée aller à rêver et j’ai imaginé un monde où il existait un traitement pour guérir le GBM, où j’éprouverais le bonheur de voir ma petite-fille grandir, où je vivrais encore de nombreuses années aux côtés de mon mari, de ma famille et de mes amis, où je célébrerais de nombreux autres Noëls, anniversaires ou simples séjours au chalet. J’ai pensé à toutes les personnes affligées par cette maladie et plus encore à tous les futurs patients qui pourraient y survivre.

Je crois que nous pouvons réaliser d’immenses progrès dans le traitement du GBM. Je suis persuadée que la recherche pourra un jour en découvrir un traitement efficace. Je suis tellement reconnaissante envers mon neurochirurgien Dr. Petrecca, mon oncologue Dr. Owen et ma radio-oncologue Dre Panet-Raymond qui m’ont donné des soins incomparables. J’ai toute confiance en Le Neuro et en son équipe de chercheurs qui s’investissent énormément pour améliorer notre sort. Plus que tout, je sais que nous pouvons tous faire une différence et c’est dans cet espoir que j’ai créé le Fonds de recherche Sarah Kenny. J’espère que vous aurez la bonté de coeur de vous joindre à moi et à tous les autres patients atteints de cette maladie. Chaque don au Fonds contribuera à l’avancée des recherches sur le GBM et, ultimement, à son traitement efficace.

C’est lorsque nous sommes le plus profondément mis au défi et mis à l’épreuve par la vie que nous faisons l’expérience du genre de vision créative qui peut améliorer ce monde, car après tout, « il y a une fissure en toute chose et c’est par là que la lumière pénètre ».


Veuillez envisager de faire un don pour soutenir la recherche sur GBM. Votre don donne l'espoir à des patients comme Sarah qu'un jour il y aura un traitement efficace contre la maladie:

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Le NeuroÌýMcGill

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Le Neuro (L'Institut-Hôpital neurologiqueÌýde Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de McGill, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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