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La génétique humaine est l'étude des gènes humains

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 26 April 1999

À McGill, la génétique humaine/médicale a acquis ses lettres de noblesse

«Les gènes sont des substances chimiques héréditaires (unités élémentaires d’ADN) qui instruisent la cellule et ses descendants sur la forme à prendre et sur le comportement à observer.» *
«La qualité des projets de programmes de maîtrise et de Ph.D. en génétique humaine a été jugée tellement exceptionnelle par les membres du comité des programmes du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) qu’ils ont recommandé à l’unanimité que le MEQ lève son moratoire d’avril 1997 sur l’attribution de fonds de démarrage pour les nouveaux programmes. C’est ainsi, comme l’a annoncé Mme Marois en décembre dernier que le MEQ a attribué 150 000 $ au titre des frais de démarrage des nouveaux programmes» , déclare avec fierté le docteur Abraham Fuks, doyen de la faculté de médecine de McGill. «Il nous faut maintenant trouver les fonds supplémentaires nécessaires pour engager un troisième professeur de bio-informatique.»

«La génétique humaine est l’étude des gènes humains : leur composition, leur transmission et leur mode d’action pour déterminer les variations héréditaires parmi les sujets humains en bonne santé.» *
«L’articulation du programme autour des mesures à prendre après la découverte d’un gène a suscité l’enthousiasme des membres des comités des programmes de la CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec) et du MEQ» , explique le docteur Pinsky, directeur du département de génétique humaine de McGill. «Comment stocker et extraire les données provenant de toutes ces découvertes génétiques? Comment apparier les facteurs environnementaux et certains gènes pour trouver une réponse à l’éternelle question : «Comment se fait-il que telle personne soit atteinte de telle maladie à tel moment?» À mesure que de nouveaux gènes sont découverts chaque jour, les éléments constitutionnels de la maladie deviennent de plus en plus clairs, et les chercheurs de McGill sont à l’avant-garde de leur démêlage.»

«Maladie génétique s’entend de toute altération causée directement par des gènes mutants ou résultant de l’exposition à un environnement nocif pour les personnes nées avec des prédispositions génétiques («les gènes disposent ; l’environnement expose» ).» *
S’il y avait une discipline médicale bien cachée dans le cursus de McGill, comme un gène dans son unité d’ADN, c’était bien la génétique humaine et médicale. Avant qu’elle ne devienne un département de la faculté de médecine en 1993, les étudiants de deuxième et troisième cycles en génétique humaine devaient s’inscrire en biologie, psychiatrie, neurologie et neurochirurgie, médecine expérimentale, chirurgie ou pathologie et ils recevaient donc leur maîtrise ou leur doctorat dans l’un de ces départements. «Aujourd’hui, les étudiants de 2e/3e cycle en génétique humaine obtiennent leur diplôme au sein d’un département de génétique humaine, et lorsqu’ils se mettent en quête d’un emploi, il est manifeste qu’ils ont été formés dans un département voué à la génétique humaine. «De plus» , fait observer le docteur Pinsky, «devant la croissance explosive de la génétique dans toutes les branches de la médecine, il est clair aujourd’hui que les étudiants de deuxième et troisième cycles doivent suivre toute leur formation en génétique humaine/médicale.»

«La génétique médicale est l’application des connaissances génétiques humaines au diagnostic, à la prévention, au traitement et à la guérison des maladies génétiques .» *
C’est pourquoi en 1993, on a créé le département de génétique humaine en remplacement du Centre de génétique humaine de McGill dans le but : a) de fournir la suprastructure administrative nécessaire au recrutement et au soutien d’un groupe de chercheurs de calibre mondial dans les domaines de la génétique humaine et médicale; b) de permettre au Centre de coordonner les activités d’enseignement et de recherche dans toute l’Université, notamment les soins de santé génétique entre les différents hôpitaux d’enseignement; c) d’offrir un programme de formation de 2e/3e cycle sanctionné par un grade de M.Sc. ou de doctorat; d) de dispenser un cours d’introduction à la génétique médicale aux étudiants en médecine de phase II et d’offrir des enseignements sur l’exercice de la génétique aux médecins en formation post-doctorale ou dans le cadre d’un programme d’éducation médicale continue; e) de participer à l’enseignement de cours de génétique humaine de premier cycle au sein du département de biologie.

* PROJETS DE PROGRAMMES DE M.SC. ET DE PH.D. AU DÉPARTEMENT DE GÉNÉTIQUE HUMAINE DE L’UNIVERSITÉ McGILL » Novembre 1996.

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