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LA PRESSE | Les chercheurs d’ici mobilisés

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 6 April 2020

Une biobanque québécoise

Si vous êtes atteints de la COVID-19, on vous demandera peut-être la permission de prélever quelques millilitres de votre sang. Objectif : déployer la « Biobanque québécoise de COVID », qui contiendra des informations tant sur le virus que sur les patients infectés. « La biobanque répond à un besoin urgent, immédiat, critique. La recherche sur la COVID ne peut se faire sans accès à des données et des échantillons de qualité, et en grande quantité », explique le ¶Ù°ùÌý³Õ¾±²Ô³¦±ð²Ô³ÙÌý²Ñ´Ç´Ç²õ±ð°ù, directeur du projet et titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada en médecine génomique à l’Université McGill. 

Percer le mécanisme de défense du virus

Quand quelqu’un contracte la COVID-19, il faut de trois à cinq jours au système immunitaire pour se mettre en branle. Pendant ce temps, le virus se multiplie allégrement. Et le patient, qui ne ressent pas de symptômes, peut transmettre la maladie. « Pendant cette période, le virus semble avoir un mécanisme pour supprimer la réponse immunitaire », explique le Dr Chen Liang, du département de médecine expérimentale de l’Université McGill. Ce mécanisme, le ¶Ù°ùÌý³¢¾±²¹²Ô²µ veut le comprendre pour éventuellement le contrer. Dans un laboratoire de niveau 3 du Centre universitaire de santé McGill, il fait pousser le fameux SARS-CoV-2, puis le met en contact avec des cellules pour observer son modus operandi.

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