Aux membres de la communauté mcgilloise, Â
Vers 21 h 30, le 5 juillet, des manifestants qui s’étaient réunis à la place Jean-Paul-Riopelle se sont déplacés en direction de notre campus, ciblant le Pavillon James ainsi que plusieurs autres pavillons de l’Université, y fracassant des vitres et les tapissant de graffitis où l’on pouvait lire slogans et obscénités. Un fait plus troublant encore : il semble qu’un agent de sécurité de l’Université McGill ait été attaqué. J’ai été grandement soulagé d’apprendre qu’il n’a pas été grièvement blessé. On nous indique également qu’une personne a été arrêtée en raison de son rôle dans les incidents qui ont été posés au cours de cette soirée. Ces gestes semblent avoir été commis en réaction au démantèlement, plus tôt au cours de la journée, des campements installés au square Victoria et au parc des Faubourgs, par le Service de police de la Ville de Montréal et la Ville de Montréal. Â
Il s’agit du plus récent incident dans l’escalade d’une série de gestes illégaux ayant pour dessein d’intimider, de contraindre, et de parvenir à ses fins en employant la force. Soyons clairs : toute attaque commise à l’endroit de personnes et de biens ne constitue nullement l’exercice légitime du droit à la liberté d’expression ou à la tenue d’assemblées. Et de tels gestes ne représentent pas, non plus, une manifestation pacifique. Cela doit cesser. Â
Jour après jour, mon équipe et moi nous employons à rétablir la paix et la stabilité sur notre campus. Je m’adresserai bientôt aux membres de la communauté mcgilloise pour vous faire part des prochaines étapes que nous comptons entreprendre. Â
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Deep Saini Â
Recteur et vice-chancelier