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L’Université McGill se départit de toute participation directe dans des sociétés figurant à la liste Carbon Underground 200 et s’engage à investir de façon socialement responsable

Le désinvestissement est la dernière étape de la stratégie d’investissement durable de l’Université McGill, qui a déjà réduit de 49 % l’empreinte carbone du portefeuille d’actions cotées de son Fonds commun de placement depuis 2019.
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 15 December 2023

L’UniversitĂ© McGill abandonnera toute participation directe dans des entreprises de combustibles fossiles figurant Ă  la listeĚýCarbon Underground 200Ěý(CU200) Ă  compter de 2024, pour un abandon complet en 2025. Cette mesure s’inscrit parmi les huit nouveaux objectifs annoncĂ©s aujourd’hui par l’établissement, qui entame la deuxième phase de sa stratĂ©gie d’investissement socialement responsable axĂ©e sur les rĂ©sultats.

Ce désinvestissement consiste à liquider du Fonds commun de placement de McGill (FCPM) ce qu’il reste des titres de sociétés figurant à la liste CU200. Ces titres ne constituaient plus que 1 % des actifs de ce portefeuille en date du 31 décembre 2022*, grâce à la stratégie de décarbonation ciblée adoptée par l’Université depuis plusieurs années. À ce moment, le FCPM était constitué à plus de 99 % de titres d’entreprises ne figurant pas sur la liste CU200, et une importante proportion de ce pourcentage était consacrée aux investissements durables.

Le fait que l’Université McGill tourne définitivement le dos au secteur des combustibles fossiles constitue un message symbolique important, certes, mais comme l’établissement le fait valoir depuis longtemps, c’est en réduisant son empreinte carbone au minimum qu’il générera le plus de retombées sociales. Pour ce faire, l’Université a eu recours à l’engagement actionnarial auprès des entreprises de son portefeuille afin que celles-ci s’arriment à ses objectifs de décarbonation. Elle a aussi concentré ses efforts de désinvestissement envers les entreprises qui, sans extraire les combustibles fossiles directement, les utilisent pour mener leurs activités à forte émission de carbone (comme les producteurs de ciment et d’acier, les centrales électriques au charbon et au gaz ainsi que d’autres sociétés qui alimentent la demande mondiale en combustibles fossiles).

Cette approche axée sur les résultats est la pierre angulaire du plan de décarbonation et de la stratégie d’investissement socialement responsable de l’Université McGill, dont les efforts consacrés à la réduction des émissions ont déjà porté fruit; en effet, l’empreinte carbone du portefeuille d’actions cotées du FCPM a drastiquement diminué de 49 % entre 2019 et 2022.

« L’Université McGill est fière de figurer parmi les principaux acteurs universitaires en matière d’investissement durable au Canada, que ce soit par la hausse de nos objectifs de décarbonation, le désinvestissement dans les sociétés figurant à la liste CU200 ou le doublement de nos investissements dans des solutions répondant aux objectifs de développement durable des Nations Unies », affirme Maryse Bertrand, présidente du Conseil des gouverneurs de l’Université McGill.

« En seulement trois ans, nous avons éliminé quelques 73 000 tonnes d’émission de carbone par année du FCPM, ce qui équivaut au retrait de plus de 14 000 automobiles à essence des routes annuellement », ajoute Sophie Leblanc, cheffe de l’investissement de l’Université McGill. « Le moment est venu d’être encore plus ambitieux et d’investir davantage dans les technologies propres émergentes et les énergies renouvelables. »

« Tout en élaborant de nouveaux objectifs, nous avons soigneusement analysé les stratégies d’investissement socialement responsable des autres grandes universités canadiennes », explique Sophie Leblanc. « Nous sommes persuadés que le train de mesures annoncé aujourd’hui par l’Université McGill consolidera notre rôle de chef de file en matière d’investissement durable au sein du paysage universitaire canadien. »

Les objectifs approuvés par le Conseil des gouverneurs de l’Université McGill le 14 décembre comprennent notamment les suivants :

  • Maintenir les Ă©missions de carbone Ă  un niveau infĂ©rieur (de l’ordre de 33 % au minimum) aux Ă©missions gĂ©nĂ©rĂ©es par les entreprises de l’indice de rĂ©fĂ©rence des actions cotĂ©es et des valeurs Ă  revenu fixe de l’UniversitĂ© McGill, comme indiquĂ© dans l’ÉnoncĂ© de politique de placement.
  • D’ici 2029, consacrer 10 % du FCPM Ă  des stratĂ©gies d’investissement durable, en conformitĂ© avec les objectifs de dĂ©veloppement durable des Nations Unies.
  • Élargir nos perspectives en matière d’investissement en proposant de nouvelles initiatives qui engloberont nos prioritĂ©s sociales et de gouvernance, tout en poursuivant la lutte contre la crise climatique.
  • Continuer d’offrir aux donateurs et donatrices de l’UniversitĂ© McGill le fonds d’investissement sans Ă©nergie fossile, qui est le premier fonds de dotation du genre proposĂ© par une grande universitĂ© canadienne.
  • AmĂ©liorer nos rĂ©sultats au regard des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies; il s’agit du premier engagement du genre pris par une grande universitĂ© canadienne.
  • IntĂ©grer un système de notation des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de mĂŞme que des paramètres d’évaluation du risque aux processus de surveillance des gestionnaires de fonds.
  • Continuer Ă  rendre compte chaque annĂ©e des progrès rĂ©alisĂ©s.

La liste exhaustive des objectifs susmentionnés est disponible ici.

« L’Université McGill mène la bataille contre la crise climatique par l’enseignement et la recherche, et dans toutes ses sphères d’activité », déclare Deep Saini, recteur et vice-chancelier. « Ces nouveaux objectifs nous offrent une fois de plus l’occasion d’incarner nos valeurs et de participer au virage vert du Québec et de la planète. »

Ces objectifs d’investissement cadrent avec la stratégie d’ensemble de l’Université McGill en matière de développement durable, laquelle vise notamment à ce que nos campus deviennent totalement carboneutres d’ici 2040 et zéro déchet d’ici 2035. Maintes fois reconnue comme un chef de file en développement durable à l’échelle mondiale, l’Université s’est tout récemment classée au 13e rang sur 1 397 établissements au .

La liste regroupe les 200 plus grands détenteurs de réserves de charbon, de pétrole et de gaz cotés en bourse à l’échelle mondiale. Ces entreprises sont classées selon la quantité potentielle d’émissions de carbone associée à leurs réserves déclarées.

Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web de l’UniversitĂ© McGill ou communiquez avec laĚýpersonne-ressource du Bureau des relations avec les mĂ©dias.

* Au moment oĂą cette information a Ă©tĂ© publiĂ©e Ă  l’origine, notre analyse indiquait que la participation directe du Fonds commun de placement de McGill dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă  la liste Carbon Underground 200 (CU200) Ă©tait de 0,5 %, et la participation indirecte, de 0,4 %, au 31 dĂ©cembre 2022. Or, il appert qu’à cette date, ces pourcentages s’établissaient plutĂ´t Ă  1 % et Ă  0,7 %, respectivement, d’après les conclusions d’un examen dĂ©taillĂ© effectuĂ© en janvier 2024.Ěý
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L’Université McGill trouve dĂ©plorable cette erreur et a pris des mesures correctives pour Ă©viter qu’une telle situation se reproduise. D’ici Ă  ce qu’elle confie Ă  une entreprise externe la vĂ©rification des titres qu’elle dĂ©tient dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă  la liste CU200, l’UniversitĂ© veillera Ă  ce que tous les calculs fassent l’objet, Ă  l’interne, de deux Ă©valuations rigoureuses par des pairs. L’UniversitĂ© McGill continue de souscrire pleinement Ă  ses objectifs d’investissement socialement responsable, dont celui de se dĂ©partir de toute participation directe dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă  la liste CU200 d’ici 2025.Ěý


L’Université McGill

Fondée en 1821, l’Université McGill accueille des étudiants, des professeurs et des employés d’exception de partout au Canada et du monde entier. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités du Canada et du monde. Établissement d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université McGill exerce ses activités de recherche dans trois campus, 12 facultés et 14 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs.

Son adhésion au développement durable ne date pas d’hier : il remonte à des dizaines d’années et se déploie à l’échelle tant locale que planétaire. Comme en témoignent les énoncés de durabilité qu’elle a signés, l’Université souhaite contribuer à façonner un avenir où l’être humain pourra s’épanouir dans le respect de la planète.

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