Quelles zones le Canada devrait-il protéger pour sauver les espèces menacées d'extinction ? 
Lors de la récente conférence COP 15 qui s'est tenue à Montréal, le Canada s'est engagé à protéger 30 % de son territoire d'ici à 2030, mais quelles sont les zones les plus cruciales à protéger pour les espèces en péril telles que les tortues ponctuées ? Dans publiée dans les « Proceedings of the Royal Society », des chercheuses de l'Université McGill ont superposé des cartes d'espèces en péril pour trouver des points chauds où de nombreuses espèces vivent ensemble. Ils ont constaté que les points chauds se chevauchent souvent. Par exemple, plus de la moitié des points chauds pour les oiseaux en péril sont également des points chauds pour les insectes en péril. Une de ces zones de 100 kilomètres carrés pourrait contenir plus de 130 espèces en danger. « Si les zones protégées sont placées aux bons endroits, la protection d'une petite fraction du territoire canadien pourrait protéger l'habitat de nombreuses espèces en danger », a déclaré Anna Hargreaves, coauteure de l'étude et professeure de biologie. Mais les chercheuses affirment que le temps presse. Seuls 3,8 % des terres les plus précieuses pour la conservation sont actuellement protégées. Selon les chercheuses, plus des deux tiers des espèces en péril au Canada sont protégées sur moins de 10 % de leur aire de répartition, et les espèces les plus menacées sont les moins bien protégées. « La plupart des points chauds se trouvent dans le sud de l'Ontario et du Québec, où il reste peu de terres naturelles et où ce qui reste est menacé par le défrichement et le développement continus », a déclaré Hargreaves. Les chercheuses espèrent que leurs travaux aideront les gouvernements à mieux protéger les espèces en danger.Ìý
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