Aux membres de la communauté mcgilloise,
En ce début du trimestre d’automne, et au moment où nous réintégrons les campus, je tenais à faire une importante mise au point sur le projet NouveauÌýVic.Ìý
Au cours des dernières semaines, les fouilles visant à confirmer ou à infirmer la présence possible de sépultures anonymes sur le site de l’ancien HôpitalÌýRoyalÌýVictoria se sont poursuivies. Les travaux ont été menés selon les techniques recommandées par un comité indépendant d’archéologues en fonction des différents secteurs du site et en totale conformité avec l’accord de règlement que l’UniversitéÌýMcGill, la Société québécoise des infrastructuresÌý(SQI) et d’autres parties ont conclu en avril dernier avec le groupe Kanien’keha:kaÌýKahnistensera (ou Mères mohawks).Ìý
Depuis le début, l’UniversitéÌýMcGill est fermement résolue (tout comme, elle en est convaincue, les autres parties) à découvrir la vérité, c’est-à -dire à déterminer si des sépultures anonymes se trouvent sur le site de l’ancien HôpitalÌýRoyalÌýVictoria.ÌýÌýÌýÌý
Les fouilles tirent à leur fin dans le secteur d’intérêt repéré par les chiens entraînés pour détecter des restes humains. Elles ont été effectuées en présence des gardiens de la culture autochtone nommés par les Mères mohawks, sous la supervision d’archéologues recommandés par le panel d’experts. Aucun reste humain n’a été découvert à ce jour. Les fouilles dans les neufÌýzones présentant des caractéristiques évocatrices de sépultures selon les résultats fournis par les géoradars devraient commencer la semaine prochaine.Ìý
Depuis la conclusion de l’entente, l’UniversitéÌýMcGill est allée au-delà de ses obligations juridiques et contractuelles, et a travaillé de concert avec la SQI pour que les fouilles se fassent le plus possible suivant les vÅ“ux des Mères mohawks. L’Université s’emploie également à maintenir, voire à intensifier, le dialogue avec les communautés mohawks locales concernant le projet NouveauÌýVic. Elle est consciente non seulement de ses obligations juridiques envers les Mères mohawks, mais aussi de son devoir de respect et de responsabilité à l’égard de la structure de gouvernance de longue date de la Confédération Rotinonhsyón:nih (Confédération des Six-Nations), laquelle s’articule autour de chefs dûment élus et de chefs héréditaires. L’Université McGill entend continuer de se conformer rigoureusement à l’entente existante. Ìý
J’invite les membres de la communauté mcgilloise qui souhaiteraient obtenir un complément d’information à visiter laÌýfoire aux questions, où ils et elles trouveront également l’accord de règlement conclu avec les Mères mohawks ainsi que de plus amples renseignements sur les modalités des fouilles. Par ailleurs, des bilans périodiques seront communiqués au fil des semaines à venir.ÌýÌý
Bien que nous espérions que les fouilles confirment l’absence de sépultures anonymes sur le site, je tiens à assurer à la communauté mcgilloise que, dans le cas contraire, tous les travaux d’excavation seraient interrompus sur-le-champ, en conformité avec les dispositions de l’entente.
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Cordiales salutations, Ìý
Christopher Manfredi
Vice-principal exécutif et vice-principal aux études