ÃÛÌÒ´«Ã½app

Osman Omer : De l’ÉÉP de McGill à la Colline du Parlement

Google Code for Remarketing Tag - Bloom

Ancien élève de l’ÉÉP de McGill et fier de l’être, Osman Omer a obtenu en 2023 le certificat en administration et gouvernance publiques de l’ÉÉP, sur la base de solides connaissances en ingénierie qu’il a acquises à l’Université de Nottingham. Durant son parcours à McGill, Osman a occupé le poste de vice-président des communications et des affaires extérieures de l’Association des étudiants en éducation permanente de l’Université McGill (AÉÉPUMG), dont il a ensuite été nommé président. Il a également siégé au Conseil des gouverneurs de McGill.

Son travail actuel au sein du gouvernement fédéral lui permet de continuer de faire la différence en conciliant les points de vue et les politiques. Nous avons rencontré Osman pour parler de son parcours et de ses aspirations en matière d’apprentissage et de carrière.

Q : Qu’est-ce qui vous a poussé à faire des études en administration et gouvernance publiques?

Étant issu d’une famille nubienne du Soudan, j’ai grandi avec le sentiment profond de devoir contribuer à ma communauté. L’administration et la gouvernance publiques me convenaient parfaitement. Il s’agit de comprendre la gouvernance et de la rendre plus efficace, plus transparente et mieux adaptée aux besoins du public. Le programme de l’ÉÉP m’a donné les connaissances théoriques et l’expérience pratique en leadership dont j’avais besoin.

Q : Comment votre expérience au sein de l’AÉÉPUMG, d’abord comme vice-président des communications puis comme président, a-t-elle influencé la façon dont vous abordez le leadership et la gouvernance?

McGill m’a beaucoup aidé à définir mon parcours professionnel et ma philosophie. Mon travail au sein de l’AÉÉPUMG a été l’une de mes premières grandes expériences en matière de gouvernance étudiante et de défense des intérêts étudiants. En tant que vice-président des communications, mon rôle était de communiquer avec différents groupes étudiants, de combler des lacunes et de renforcer le sentiment d’appartenance communautaire. Puis, en tant que président, j’ai élargi mes responsabilités pour y inclure la pensée stratégique et la défense des intérêts, et veiller à ce que nos points de vue soient pris en compte dans les processus décisionnels de McGill. Ce fut à la fois stimulant et gratifiant, surtout lors de ma participation au Conseil des gouverneurs, où j’ai pu observer les rouages du leadership à un plus haut niveau. Cela m’a bien préparé pour mon travail actuel, où l’on doit collaborer et communiquer de manière efficace.

Q : Pouvez-vous nous parler du parcours qui vous a mené à travailler sur la Colline du Parlement?

Bien sûr! Après avoir terminé mes études, j’ai commencé ma carrière au sein du cabinet de la présidente du Conseil du Trésor et ministre des Transports, l’honorable Anita Anand. Fort de cette expérience, je suis passé à un rôle plus dynamique auprès de Terry Beech, ministre des Services aux citoyens, au sein desquels j’occupe aujourd’hui la fonction de conseiller régional pour le Québec et d’adjoint au secrétaire parlementaire. Je trouve particulièrement enrichissant de participer à des discussions politiques au niveau fédéral. Pour obtenir des politiques efficaces et inclusives, je crois fermement qu’il faut inclure des personnes de divers horizons dans la discussion. J’ai la chance de travailler avec des professionnels qui partagent mes idées et de pouvoir apprendre de mentors aux profils variés.

Q : Quel est votre objectif professionnel?

À long terme, je trouverais passionnant de contribuer au rôle mondial que joue le Canada dans les affaires internationales et la diplomatie. Le Canada influence largement les discussions mondiales et la promotion de la paix, mais il reste encore beaucoup à faire. Je me réjouis de pouvoir participer à cette croissance et à ces avancées continues. Le Canada m’a offert des opportunités dont je me sens honoré. J’espère que mon parcours inspirera d’autres personnes, surtout celles faisant partie de groupes minoritaires, et leur fera voir qu’elles peuvent faire la différence elles aussi.

Q : Quels conseils donneriez-vous aux étudiant·es actuel·les du programme de l’ÉÉP de McGill ou aux diplômé·es récent·es qui veulent suivre une voie semblable?

Je leur conseille d’être ouvert·es à l’apprentissage et de saisir toutes les occasions d’acquérir de l’expérience pratique. Qu’il s’agisse de rôles de leadership, de bénévolat ou de stages, chaque expérience vous aidera à évoluer et à influencer le monde autour de vous. Je pense aussi qu’il faut aborder les autres avec gentillesse et un désir sincère de les comprendre et de les aider. Ces valeurs fondamentales vous guideront tout au long de votre carrière.

Back to top